SURNOM : Ruby. AGE ET LIEU DE NAISSANCE : 25 ans, Londres. ORIGINE : Anglaise. MÉTIER/ACTIVITÉ : Reporter-photographe. STATUT SOCIAL : Célibataire + Classe aisée. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle. GROUPE : Jolly Jumper AVATAR Karen Gillan



Tout ses proches l'appellent Ruby parce qu'elle est la seule rousse de la famille. | Elle vient d'une famille nombreuse et fortunée. Elle est riche mais n'est pas hautaine pour autant et elle n'hésite pas à partager. | Elle a le cœur sur la main, un peu trop d'ailleurs. Elle s'est faite avoir de nombreuse fois à ce sujet. | Alison est une fille intelligente, pas de doute, malheureusement elle est très crédule et beaucoup ont profité d'elle. | C'est le genre de fille à s'être fait briser le cœur des millions de fois et à en redemander encore. | Elle est capable de tomber amoureuse de n'importe qui en un rien de temps. | Elle est terriblement curieuse et veut toujours tout savoir sur tout et sur tout le monde. | Elle est un poil hyperactive et fait toujours trente-six choses à la fois, elle a du mal à rester en place. | Elle est stressée pour pas grand chose et emploie des méthodes étranges pour remédier à cela. | Paradoxalement elle est totalement inconsciente, elle pourrait saluer chaleureusement un meurtrier et lui poser des questions sans se méfier. | Elle a tendance à voir toujours le bon dans les personnes. | Elle sourit presque tout le temps, rit beaucoup et ne perd pas une occasion de s'amuser. | Mais des fois elle a ses phases de déprime et peut rester des journées entières enfermée chez elle à pleurer. | Elle est affreusement têtue et la faire changer d'avis est quasiment mission impossible. | Elle a toujours eu un comportement excentrique, très théâtral, très trop. | Elle s'amuse d'ailleurs parfois à jouer des rôles et prétendre être quelqu'un d'autre. Elle aurait aimé être une espionne rien que pour cela. | Mais lors de soirées importantes où il faut être élégant, elle sait tout de même se tenir. | Elle ne supporte pas la solitude et tente par tous les moyens d'être accompagnée. | Elle cherche d'ailleurs un colocataire même si elle a parfaitement les moyens de payer son loyer seul. | Elle a adopté pas moins de cinq chats en attendant d'avoir une réponse. | Elle est terriblement maladroite, que ce soit dans ses gestes ou ses propos. | Elle a une peur bleue des fruits de mer, allez savoir pourquoi.  | Elle est bordélique, tout comme l'est sa vie. | Elle parle couramment plus de cinq langues et a beaucoup voyagé par le passé. | Elle est très sociable et à tendance à aimer tout le monde avant même de le connaître.

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Le prénom avait été choisi depuis longtemps, si c'était un garçon ce serait Andrew et si c'était une fille ce serait Alison. Et ce fut une jolie –enfin presque– demoiselle qui naquit au sein des Campbell, famille déjà composée de d'un garçon et une fille. Alison fut donc la cadette de cette joyeuse tribu bien qu'une autre sœur ne fasse son apparition un peu plus tard. Si désormais tout le monde l'appelle Ruby c'est tout simplement parce que personne ne s'attendait à voir une rousse débarquer alors que pratiquement tout le monde était brun dans la famille. Mais non la mère n'avait pas trompé son mari quelle idée ! Bien que cela soit ma foi peu commun, la rouquine avait simplement dû hériter des gènes de son arrière grand-mère maternelle. Les Campbell étaient des gens qui possédaient beaucoup d'argent. Ils étaient tous depuis des générations entières des artistes reconnus et avaient fait fortune avec leur œuvres. Et comme toujours, chacun était élevé dans un milieu peuplé d'art et fantaisies. Alison comme le reste de ses frères et sœurs n'échappa pas à la tradition et la rouquine trouva vite sa passion à savoir la photographie, bien qu'elle ait fait énormément de théâtre –par pur divertissement ceci dit– . L'idée de capturer un moment et d'en faire à jamais un souvenir visible lui avait toujours plu. La jeune femme était une élève très studieuse, souvent première de sa classe et qualifiée par les jaloux "d'intello", elle n'eut aucun mal à avoir ses diplômes. Elle était particulièrement douée en langues et en parle à présent relativement correctement un bon nombre. Mais même si elle aurait pu faire une carrière brillante dans un métier tel qu'avocat ou même en rapport avec la politique, Alison comme les autres voulait vivre de son art. Pendant longtemps –pistonnée par ses parents il faut l'avouer– elle réalisa des portraits de familles, de personnes haut placées voire même d'animaux. Et même si elle parvint à se faire un nom, être réputée pour ses photos de qualité, tout ceci finit par la lasser profondément et elle décida de s'attaquer à un tout autre domaine.

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Tout le monde lui rit au nez lorsqu'elle fit part de ses projets. Son grand frère en versait même des larmes. Sa grande sœur la toisait d'un regardé désespéré et la cadette mima de lui tirer dessus, accompagnée d'un clin d’œil. « Allons allons ma Ruby, tu fais de jolies photo mais rends-toi compte de ce que tu dis. Tu t'imagines vraiment fréquenter des criminels, toi ? » l'interrogea tendrement son père. Alison roula des yeux en soupirant. Elle en avait marre qu'on la prenne pour la petite fille fragile, tout juste bonne à prendre en photos de vieilles bonnes femmes accompagnées de leur caniche et raconter que la vie était belle. Elle avait ce désir de prouver qu'elle était capable de traiter un sujet sérieux. Mais évidemment sa famille ne l'en croyait pas capable. Parce que Ruby elle avait beau être très intelligente, on retenait surtout d'elle qu'elle était mignonne, qu'elle était toute douce et puis qu'elle était adorablement maladroite. Alors imaginer celle qui avait été très certainement la plus chouchoutée de la famille dans un milieu hostile, c'était tout bonnement impossible pour ses proches, voire même apparemment risible. Mais la rouquine n'en pouvait plus de sa vie dorée qui se résumait à côtoyer les privilégiés de ce monde et faire des portraits de ceux-ci. Elle était fermement décidée à s'installer ailleurs et à s'intéresser aux histoires de personnes bien plus sombres que l'élite britannique. Et Alison, quand elle avait quelque chose dans la tête, on ne pouvait pas la faire changer d'avis. La jeune femme se munit alors de son visage le plus grave possible et fixa à tour de rôle les membres de sa famille réunis pour l'occasion. « Un jour, mes photos seront reconnues à leur juste valeur. De toute façon je n'attendais pas votre approbation, je quitte Londres dans la semaine. » Les moqueries laissèrent place à l'inquiétude. Soudain tous prirent peur pour la protégée de la famille. Ils craignirent alors que celle qui n'en faisait qu'à sa tête ne s'attire des ennuis et qu'ils la retrouvent dans les faits divers, en plusieurs morceaux. Mais déjà la photographe agacée avait tourné des talons et claqué la porte après les avoir brièvement salués.

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Cela faisait à peine quelques mois que Alison était arrivée à Los Angeles, accompagnée de ses trois tonnes de valises. Elle s'était installée dans le quartier nord, celui des riches oui. Parce que même si elle était pleine de bonnes intentions, elle ne pouvait pas se passer de son confort luxueux auquel elle était habituée depuis sa naissance. Et puis après tout, c'était papa et maman qui payaient parce qu'ils avaient eu bien trop peur qu'elle ne se mette en tête de vivre près des malfrats, alors autant en profiter. Si elle continuait à faire des portraits pour le plaisir et aux plus offrants, elle s'était tout de même reconvertie dans le journalisme et prenait des clichés pour illustrer les articles du journal où elle travaillait. Mais son but ultime restait tout de même de photographier des scènes sombres voire choquantes d'un milieu qu'elle n'avait jamais fréquenté. Car passer sa vie à prendre des clichés du nouveau maire et de sa famille formidable ne lui conviendrait pas plus longtemps. Alors, même si elle faisait tout de même son travail actuel avec sérieux, elle s'aventurait dès qu'elle en avait l'occasion dans les bas quartiers, espérant un jour prendre la photo ultime qui lui permettrait enfin d'être enfin reconnue pour autre chose que des portraits. Mais la jeune femme n'ayant aucune conscience du danger que cela peut représenter risquerait bien un jour de s'attirer de grave ennuis à fouiner dans les vies de personnes aux activités douteuses et peu enthousiastes à l'idée de voir une reporter se balader tranquillement autour d'eux. Reste à voir si elle survivra à sa passion.