SURNOM : Mila, Mae seul Rurik l'appelle ainsi et ça restera ainsi, la ruskov, la valkyrie. AGE ET LIEU DE NAISSANCE : 20 ans, Saint-Pétersbourg en Russie, un 13 avril. ORIGINE : son père était russe, sa mère était russe, on ne peut pas faire plus russe qu'elle ; il n'y pas une goutte de sang étranger en elle. MÉTIER/ACTIVITÉ : trempe dans divers trafics, même si depuis qu'Oleg est à la tête de la bande elle se retrouve écartée des missions dangereuses, comme couverture elle joue les secrétaires dans un cabinet d'avocats et en solo elle joue les arsène lupin. STATUT SOCIAL : joue au chat et à la souris avec Rurik, considère Ivana comme sa nana et un psy dirait surement qu'elle est sujette à une dépendance affective envers Oleg. D'ailleurs, ça la fait rire que tout le monde croit qu'elle fricote avec Oleg, et elle s'amuse à en jouer. ORIENTATION SEXUELLE : pansexuel, bisexuel, appelez le comme vous le voulez. GROUPE : billy the kid. AVATAR phoebe tonkin.


Sa famille ? C'est Oleg et la bande. Sa mère est morte deux ans avant qu'elle ne rencontre Oleg -elle avait sacrifié ses dernières économies pour la faire entrer en Amérique- et d'après ce qu'elle sait son père s'est fait tué après avoir provoqué les mauvaises personnes, pas qu'elle le regrette vu qu'il adorait libérer sa colère sur elle à la moindre contrariété. ✐ elle a une mémoire eidétique, ainsi cela lui permet de ne jamais rien oublier. C'est à la fois un atout incroyable et la pire des malédictions. Un nom, un visage, une sensation, elle n'oublie rien et saura s'en resservir au moment le plus opportun. ✐ elle s'impose un haut niveau d'excellence et elle en attend autant de ceux qui l'entourent. Rien ne lui est plus insupportable que la médiocrité. Elle a ainsi appris seule l'anglais, l'italien et des rudiments de chinois, des langues essentielles selon elles pour le business. Mais, elle a aussi appris le langage des signes et à lire sur les lèvres en faisant du bénévolat, comme elle dit, on n'en sait jamais trop. ✐ autodidacte, elle aime découvrir les choses seules, elle n'attend pas qu'on la guide et que tout lui soit servi sur un plateau d'argent. Elle est bien trop curieuse pour se contenter de ce qu'on lui présente. ✐ Oleg lui a bien vite appris à s'endurcir et autant dire que bien qu'ayant une apparence fragile, sa rapidité et un bon entraînement physique ont fait d'elle quelqu'un a ne pas prendre à la légère. ✐ elle a une confiance aveugle en Oleg et elle l'idéalise totalement. Elle sait parfaitement que certaines personnes interprètent mal leur relation, car il est vrai qu'elle a tendance à le coller plus qu'il ne le faudrait et elle ne supporte pas ses conquêtes, mais pourtant c'est un amour très pur qu'elle ressent, le voyant comme la personne qui l'a sauvé. ✐ rurik est celui qui l'a rend folle dans tous les sens du terme, si elle devait avouer un jour à haute voix ce qu'elle ressent, alors elle dirait qu'elle l'a dans la peau. Il a l'art et la manière de toujours dire ou faire quelque chose qui la rend folle de rage et en même temps il sait quoi dire et faire pour que son coeur s'emballe en quelques secondes, et pourtant, s'il y a bien une personne qu'elle imaginerait un jour capable de la quitter c'est lui; car elle a bien conscience que leur situation ne le satisfait pas le moins du monde. ✐ elle s'est fait faire un tatouage il y a peu et personne ne l'a encore vu. Il s'agit d'une note de musique qui semble prendre feu et si on y regarde de plus près on peu apercevoir Riu écrit au centre, le tatouage se trouve juste au-dessus de son coeur. Sa façon à elle de déclarer ses sentiments sans avoir à dire 'je t'aime'. ✐ elle fait du yoga et du taï chi, cela lui permet d'évacuer son excès d'énergie et de garder sa colère sous contrôle. Car, il faut être honnête, elle a de gros problème de contrôle de soi et elle a déjà suivi plusieurs stage de gestion de l'agressivité après s'être 'légèrement' emportée. ✐ elle adore les vieux films hollywoodiens, ils la font rêver bien plus que tous ces blockbusters insipides qui auraient besoin d'un scénario et elle est fan d'opéra et de ballet, ce n'est pas quelque chose dont elle se vante vu que dans le coin c'est pas trop couleur local. ✐ malgré le milieu où elle vit, elle n'a jamais été tenté par la drogue. Elle boit souvent trop, mais pas question pour elle de toucher à ça, d'ailleurs c'est le seul point de discorde entre Ivana et elle et, elle compte bien lui faire passer l'envie de continuer. Sa drogue à elle ? La vitesse. Elle adore conduire à des vitesses folles. ✐ elle ne pleure pas, genre jamais. Depuis que sa mère est morte, elle n'en a plus été capable. Elle sanglotera, mais il ne faudra pas attendre de larmes. ✐ depuis qu'elle a lu 'Ça' de Stephen King, elle a des sueurs froides dès qu'elle voit un clown. ✐ elle aime l'astronomie, les tableaux de Monet, Orgueil et préjugés, les vêtements de luxe, le thé au citron, les arc en ciel, les tatouages, les musiciens. ✐ elle aime pas l'échec et la médiocrité, être malade, perdre le contrôle, paraître faible, laisser les autres indifférents, qu'on la juge, qu'on la prenne de haut, le mauvais gout, s'ennuyer.

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« (...) Allo. Un problème ? (...) Non je ne compte pas rentrer tout de suite. Je n’ai pas besoin d’un couvre-feu je ne suis pas une gamine. (...) Je rentrerais quand j’en aurais envie. Je n’en à rien à faire de ce que tu penses. Tu n’es pas ma mère ! (...) Appelle Oleg si ça te chante, ça ne me fera pas rentrer plus vite. N’essaies pas de me rappeler, je vais éteindre mon portable. (...) Bonne soirée, Nena. (...). »
Milana resta un moment perdue dans ses pensées, le regard figé sur son portable, avant de prendre un air narquois tout en soupirant d’agacement. Nena n’avait vraiment pas l’air de comprendre qu’elle refusait de lui obéir. Pourtant, Mila faisait tout son possible pour lui montrer que quoi qu’elle dise et fasse qu'elle n'était que la 'baby sitter' qu'Oleg lui avait collé aux basques. Si elle croyait avoir une once d'autorité sur elle, elle se leurrait grandement. Même pour faire plaisir à Oleg, elle n'accepterait pas de se faire fliquer par l'autre blondasse. Elle n'était pas sa mère, ni une amie, et Mila ne l'aiderait pas à s'approprier Oleg en jouant les gamines modèles. Hors de question de laisser Nena s'incrustait en ayant le beau rôle. Elle avait parfaitement compris ses manigances et n'accepterait pas de la laisser la manipuler de la sorte. Elle n'allait pas la laisser séduire Oleg, en prétextant jouer les mères de substitution pour elle. Si Nena s'attendait à gagner la partie la partie facilement, elle allait vite déchanter. Mila n'avait beau qu'être seulement elle qu'une 'gamine paumée', elle en avait suffisamment bavé pour savoir quand on tentait de se servir d'elle comme d'un pion et pour savoir comment lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle se contempla dans la vitrine du magasin, un sourire ravie prenant place sur ses lèvres en constatant à quel point elle faisait peine à voir. Trempée jusqu'aux os, des traces de maquillage noir cascadant sur ses joues, les mains tremblantes sous le froid, oui tout était parfait. Elle chercha un moment le numéro d'Oleg avant de se composer une voix tremblante d'inquiétude. « Oleg... J'ai besoin de toi, je voulais juste prendre l'air un instant et je me suis perdue. (...) Nena ? Non, je n'ai pas réussi à la joindre. Ne lui en veux pas, elle doit mieux à faire que de s'occuper d'une ado paumée. (...) Mais, c'est elle qui m'appelle ainsi, parmi tant d'autre choses. (...) Oleg, s'il te plaît ne t'énerves pas, je préfères de toute façon qu'elle ne s'occupe plus de moi. Tu sais, je n'ai pas besoin d'un modèle féminin. Je t'ai toi, ça me suffit. (...) Ce qu'il y a autour de moi ? Un pub irlandais, un boite de strip-tease et un bowling miteux... (...) D'accord, je ne bouge pas ! » Et voilà, Nena ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir, sortie de leurs vies comme si elle n'y était jamais entrée. Cette fois, le message allait être clair. Elle n'eut pas à attendre longtemps avant de voir Oleg se garait près d'elle, descendre de la voiture tout en traînant Nena par le bras. Oh, cela s’annonçait merveilleusement bien si elle en jugeait par la mine sombre d'Oleg et le regard noir que Nena lui lançait. Elle aurait bien prit un air victorieux juste pour mettre encore plus à mal sa patience, mais elle ne tenait pas à prendre le risque de voir son beau plan s'écrouler à cause d'une telle erreur. Oleg resserra sa prise sur le bras de Nena en avisant l'état dans lequel elle était, et Mila retint à grand peine de jubiler en la voyant serrer les dents sous la douleur. Elle resta immobile, regardant Oleg repoussait Nena contre la voiture lui intimant de ne pas bouger, alors qu'il se dirigeait vers elle. Elle se jeta dans ses bras une fois quand il ne fut plus qu'à quelques pas d'elle, se blottissant contre lui alors qu'il enroulait son manteau autour d'elle. Cachant son visage dans son cou, elle se permit un rapide regard goguenard vers Nena, celle-ci contenant difficilement son humiliation de s'être fait roulée par un gamine de 15 ans. Elle prit une voix fragile, laissant entrevoir des sanglots étouffés. « Oli, est-ce qu'on peut rentrer à la maison ? » Oleg se contenta d'hocher la tête, la dirigeant vers la voiture et l'y faisant monter, avant de s'arrêter devant Nena. « Pas la peine de te dire que tu n'es plus la bienvenue dans le quartier et que si tu approches Mila à nouveau, tu n'aimeras pas ce qu'y arrivera. » La meance était clair et ce n'était que par égard pour son père, qu'il ne se débarrassait pas d'elle sur le champ. Ce ne serait pas diplomatique de tuer la fille d'un membre efficace de leur 'famille'. Ravie de voir que tout s'était déroulé exactement comme elle l'avait prévu, elle ne put résister à articuler silencieusement en direction en direction de Nena. « Je gagne toujours. » Oleg était à elle, pas à une arriviste, et une sans cervelle en plus. Personne ne s'immiscerait entre eux.

Elle baisse le regard, ne voulant pas craquer et elle sait à l’instant qu’avec ce geste, elle vient de signer son arrêt de mort. Elle sent ses lèvres se poser sur les siennes, avec une telle force qu'elle en reste scotché, incapable de le repousser. Sa main se pose sur sa nuque, se crispe dessus, alors que son autre main s’appuie sur son torse, afin de le repousser à un moment où à un autre. Elle ne sait plus ou elle en est ou ce qu'elle veut, sa tête se bat contre son cœur. Elle ne devrait pas, ce n'est pas une bonne idée. Elle tient à lui, il est différent de tous les autres avec lesquels elle se contente de jouer. Elle ne veut pas prendre le risque de tout bousiller, elle est trop égoïste pour lui. Elle sait comment jouer, mais pas comment être sérieuse. Rurik est le seul pour elle, celui qu'elle a dans la peau, mais elle sait déjà qu'ils ne sont pas fait pour être ensembles, elle va finir par l’asphyxier s'il s'entête. Il ne le sait pas, mais il est trop bien pour elle. S'il continue, elle va finir par lentement, mais surement l'empoisonner. Oh, il ne verra rien venir, car elle l'empoisonnera sous le couvert de leurs baisers et quand il le réalisera, il sera pris au piège depuis bien longtemps. Il n'a besoin que d'elle, mais lui, il ne lui suffit pas. Oleg est sa bouée de sauvetage, elle ne pourra jamais se défaire de lui complètement. Elle voudrait pouvoir dire que Rurik est assez, mais ce n'est pas le cas. Dépendance affective, voilà ce qu'une psy lui a dit un jour. Elle est incapable de couper son lien avec Oleg, il est tout pour elle. Et ce qu'il n'est pas, elle l'a trouvé en Rurik, mais elle ne veut pas avoir à choisir, parce que peu importe qu'elle l'est dans la peau, elle savait qu'elle choisirait Oleg, son sauveur.
C’est à son tour de reprendre le dessus, de le plaquer contre le mur, de reprendre ce qui semble lui appartenir sur le moment. Pourquoi résister ? Au diable les conéquences, elle les assumera plus tard. Et puis, d’un seul coup, en entendant du bruit, des pas, des voix se diriger vers eux, elle prend du recul, le coeur battant, le corps en feu et elle s’écarte de lui, faisant quelques pas en arrière. Elle pose ses doigts tremblants sur ses lèvres, surprise de ce qu'elle ressent. Elle n'est pas novice, ce n'est pas la première fois qu'elle embrasse quelqu'un, mais elle n'avait jamais ressenti ça. Effrayée par la force de son désir, elle vacille légèrement , évitant son regard de peur d'y lire des questions auxquels elle ne peut pas répondre. Elle se tourne subitement vers la porte qui s’ouvre, restant figée, tentant de son mieux de dissimuler son expression troublée. Elle prend une inspiration profonde, adoptant une posture nonchalante, faisant mine de ne pas voir l'air plein de questions de Ianek et surtout l'expression suspicieuse d'Oleg. Elle quitte la pièce d'un pas royal, masquant sa culpabilité. Culpabilité envers Oleg ? Rurik ? Elle ne sait plus et franchement, elle ne veut pas savoir. Elle aurait voulu pouvoir revenir en arrière, effacer ce baiser qui la brûlait.


A pas feutrés, elle était entrée dans sa chambre. Elle s'était faite discrète et silencieuse, ne voulant pas que qui que ce soit puisse la surprendre alors qu'elle avait fait le mur après avoir promis à Oleg de rester tranquille. Pas que ce soit la première fois qu'elle fasse le mur, et dans son dos en plus, mais s'il savait que c'était pour voir Rurik, elle n'apprécierait certainement pas le sermon qu'elle recevrait en retour. Approchant de son lit, elle s'était penchée au-dessus de lui, le secouant délicatement pour voir s'il dormait vraiment. Elle resta un moment appuyée contre le bord du lit, à le détailler, pas habituée à le voir si paisible. Perdue dans sa contemplation, elle ne parvenait pas à mettre des mots sur ce visage ; sur ses traits qu'elle aimait autant qu'ils l'exaspéraient. Il soupira dans son sommeil, se retourna vers elle, et pourtant elle ne bougea pas. Doucement, du bout des doigts, elle vint dégager son front de quelques mèches de cheveux, puisqu'il était désormais tourné vers elle. Son geste se voulait délicat et léger, pourtant Rurik ouvrit lentement les yeux, la dévisageant avec perplexité, semblant se demandant s'il était vraiment éveillé. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Elle haussa les épaules d'un air désinvolte, prenant son air le plus impassible. « Rien. Sois beau et toi. C'était mieux quand tu dormais. » Mila où la délicatesse incarnait. Rurik n'avait plus qu'à tendre le bras pour ramener la jeune fille en face de lui ou au contraire la repousser sans ménagement. Cependant, il n'en fit rien. « Je te manquais, c'est ça hein ? » Un brin d'humour, pour tenter de la dérider et de finalement la faire parler. L'effet inverse lui tomba malheureusement sur le coin de la tête. Elle le fixa avec amertume. « Sûrement pas. J'envisageais de t'étouffer dans ton sommeil. Tu ne m'en a pas laissé le temps ! » Elle posa un doigt léger sur ses lèvres, le coupant dans la question qu'elle savait venir. Elle ne voulait pas qu'il lui demande pourquoi elle était là, elle ne voulait pas répondre qu'elle avait juste besoin de lui, juste besoin d'être avec lui. Elle enleva ses chaussures et laissa sa veste tomber au sol, ne demandant pas la permission avant de se glisser à ses côtés, blottissant sa tête dans son cou, ne voulant pas avoir à affronter son regard. Le sentant se détendre et comprenant par là qu'il acceptait qu'elle reste, elle se permit de s'installer plus confortablement. Elle posa un baiser sur sa joue, avant de l'étreindre, son épaule lui servant d'oreiller et sa main fermement agrippée à son tee-shirt, comme si elle avait peur qu'il s'envole. Elle détestait ça, ses crises d'angoisse qui la prenaient soudainement, la laissant à bout de souffle, incapable de trouver le sommeil. Même Oleg ne pouvait rien dans ces moment-là, Rurik était le seul à pouvoir l'apaiser. Il suffisait qu'il soit là et elle arrivait à remettre un peu d'ordre dans ses pensées. Oh, elle ne trouverait pas le sommeil, mais sentir sa présence et écouter sa respiration lui suffisait. Elle détestait se montrer faible, mais avec lui toutes ses précieuses défenses s’effondraient sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle releva doucement la tête vers lui, voyant qu'il était à nouveau endormi, elle se permit d'une voix tremblante. « Riu... ne me quittes pas ! » Elle retint un sanglot, ne sachant pas pourquoi dire cela lui faisait si mal, pourquoi elle était incapable de le lui dire à voix haute.

Ivana, la bouffée d'air frais au milieu de tout le chaos qu'elle créait. Elle ne s'était pas attendue à s'y attacher à sa belle blonde, elle n'était censée qu'être une distraction bien vite oubliée, mais elle s'était retrouvée captivée et une fois qu'elle avait mis le doigt dans l'engrenage de leur petit jeu elle n'avait plus voulu la laisser s'échapper. Ce qui n'était qu'un jeu s'est transformé en quelque chose de plus profond. Ivana est devenue sa nana et elle n'apprécie guère de voir d'autres femmes lui tourner autour, elle aime à marquer son territoire, rappelant à Ivana qu'elle sera toujours la première. Ce n'est pas de l'amour, mais une profonde affection, teintée d'une attirance indéniable. Mila a Rurik dans la peau, mais tout est compliqué, alors qu'avec Ivana il s'agit de passion sans complication. Si elle se montre possessive, elle n'en demeure pas moins consciente que si Ivana était un jour réellement amoureuse, elle se devrait alors de mettre de l'eau dans son vin et d'accepter de laisser la place. En attendant, elle entend bien faire connaitre son opinion sur ses conquêtes, attendant celui ou celle qui se montrera à la hauteur. Elle n'a pas peur de sortir les griffes et de jouer les langues de vipères avec ses conquêtes, en menaçant deux ou trois de mort au passage. Elle adorait -comme maintenant- laisser glisser ses doigts sur ses épaules, jouer avec ses cheveux, se coller contre elle avec un air faussement innocent, espérant à chaque fois remporter le match contre la personne flirtant avec elle. Oh, Ivana n'était pas dupe de son petit manège et cela était d'autant plus amusant. Elle aimait à prendre des poses lascives, exposant sans honte ce qu'Ivana connaissait bien maintenant, lui rappelant ce qu'elle raterait si elle décidait de partir avec 'l'autre'. « Sweetie, envie d'aventure ? » Elle posa un regard plein de challenge sur sa compétition, la détaillant de haut en bas sans gêne. Elle passa son bras autour de la taille d'Ivana, l'attirant doucement, mais fermement vers elle. Le message étant on ne peut plus clair et si l'autre fille avait une once de jugeote, elle lâcherait l'affaire bien vite. Elle laissa une main mutine glissait le long du dos d'Ivana, jouant du bout des doigts le long de ses courbes, juste assez pour la faire frissonner et être claire sur ses intentions. Elle se pencha au-dessus de son épaule, murmurant juste assez fort pour que la gêneuse puisse entendre. « Appelles-moi quand tu voudras une nouvelle dose d'adrénaline. Jour et nuit ; pour toi je suis toujours joignable. » Elle lui lança un regard joueur tout en s'éloignant, ondulant ses hanches tout en se dirigeant vers la sortie. Un sourire au lèvres, elle se dit que décidément rien ne l'amusait plus que de flirter avec Ivana en humiliation sa concurrence.