Sal' Moretta wild horses couldn't drag me away.
› MESSAGES : 59 › PSEUDO : nowadays › CRÉDIT : angel dust
› AGE : vingt cinq ans › STATUT : célibaraire › OCCUPATION : cuisinier
| Sujet: (+) on est les fils de pute les plus chanceux du monde. Dim 10 Mar - 10:42 | |
| Salvador "Sal'" Moretta Et ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu. SURNOM : contraction de son prénom, tout le monde l'appelle Sal', moins long et plus agréable à prononcer que Salvador. D'autres l'ont aussi appelé Salvy, comme dans Raging bull, oui. AGE ET LIEU DE NAISSANCE : le jeune homme est maintenant âgé de vingt quatre ans, et est né ici même à Overlea. ORIGINE : Salvador est mexicain, ses parents étant nés à León. Son prénom et nom de famille ne permettent aucun doute sur ses origines hispaniques. MÉTIER/ACTIVITÉ : Sal' est cuisinier dans un fast food mexicain du quartier, c'qu'il prépare n'est pas dégueulasse qui plus est ; il vit cependant de nombreux vols STATUT SOCIAL : célibataire, il préfère passer de lits en lits ORIENTATION SEXUELLE : il ne s'est jamais posé la question, son hétérosexualité est une évidence GROUPE : Billy the Kid AVATAR mariano di vaio✣ fire walf with me : uc
NOWADAYS/RAPHAELLE
Dernière édition par Sal' Moretta le Sam 16 Mar - 10:22, édité 13 fois |
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Sal' Moretta wild horses couldn't drag me away.
› MESSAGES : 59 › PSEUDO : nowadays › CRÉDIT : angel dust
› AGE : vingt cinq ans › STATUT : célibaraire › OCCUPATION : cuisinier
| Sujet: Re: (+) on est les fils de pute les plus chanceux du monde. Dim 10 Mar - 10:42 | |
| Paraît que les flics t'ont embarqué hier.
Clope pendue au coin de ses lèvres, Sal' tire une longue latte, le nez au dessus d'une casserole fumante, la vapeur et autres odeurs plus ou moins alléchantes ayant arrêté de lui couper la respiration depuis un bail maintenant. Il est là, derrière ses foutues casseroles, à les agiter sur un rythme de Nicki Minaj, cette salope au gros cul faisant presque trembler les murs de la petite cuisine qu'il occupe. Les murs ont arrêté d'être aussi blanc que la robe de la Vierge Marie, le lino commence doucement à se faire la malle. C'est la merde cette cuisine, mais Sal' y est heureux comme un prince. Un tablier de fortune autour de ses hanches, un vieux t shirt qu'il ne mettrait jamais pour sortir du restaurant, un bandeau pour tenir ses cheveux retenus en chignon vite fait, il est heureux comme un prince ouais. Son cousin Javi lui avait trouvé cette place rapidement, quand Barden s'était fait refroidir par des types de Compton -il avait engrossé la sœur d'un type qui fallait mieux pas chercher-. Il agrippe le manche de la poêle en faisant sauter le contenu de légumes coupés en dés avant de la reposer sur le feu pour essuyer ses mains sur son tablier, agripper le filtre de sa marlboro pour la décrocher de ses lèvres. Tête légèrement penchée vers l'arrière, Sal' recrache la fumée grisâtre, elle s'perd dans la vapeur. Nouveau coup d'oeil à l'eau bouillante, il est mieux armé qu'un mec du MS-13 dans ces quelques mètres carrés. Regard à l'horloge pendue en haut du mur de gauche et il se décide enfin à couper le gaz. Tour sur lui même, pour attraper une tasse, balancer un sache de thé à l'intérieur et plonger la louche dans la casserole fumante pour vider ce qu'il faut d'eau chaude. Anse coincée entre son index et pouce, le jeune homme se décale légèrement, prenant appui contre une des tables. Nouvelle taff tirée sur sa marlboro, il l'écrase dans le cendrier plein à craquer ; six heures qu'il est là. Joe son voisin un brin raciste dirait que c'est dans ses gênes de bosser comme une mule mexicaine -s'il connaissait seulement le nouvel emploi du mot mule d'un côté à l'autre de la frontière ce Joe -. « Tu fais quoi là ? » Javi, le fameux cousin, se rue dans la cuisine. La sueur perle sur son front, ses traits sont tirés, comme si le resto se trouvait en plein rush. Sal' tente un coup d'œil vers la salle principale : deux trois pèlerins sûrement des cousins également, une assiette déjà sous les yeux qui se battent en duel sur la table du fond. Pas la peine de venir se la jouer grand stressé occupé ; son resto est paumé en plein Overlea, n'accueillera jamais Beyonce et sa clic. Un putain de miracle si elle venait foutre les pieds ici, cas de force majeur, une famine sur la capitale et ne reste qu'une assiette de tortilla chez Javi. « J'me branle. » Il hausse les épaules, porte sa tasse de thé jusqu'à ses lèvres pour en avaler une gorgée. Brûlante. « Paraît que les flics t'ont embarqué hier. » C'était donc ça le foutu problème. Javi passe sa main sur sa barbe naissante, le mâchoire contractée, les sourcils comme deux traits obliques vers le coin de ses yeux, comme un foutu dessins animé. Dans ce resto, le salaire n'était pas dégueulasse, Sal' aimait ce qu'il faisait, ce petit boulot sympas, sans trop de prise de tête, et il comptait bien le conserver. Alors quand il l'avait embauché, Javi lui avait donné trois règles, la première, ne jamais regarder le cul de Madame Javi ; la seconde, être à l'heure ; et la troisième, rester loin des problèmes, des bandes ou la porte lui était grande ouverte. No en mi patio trasero. Sal' hausse les sourcils, air dépité comme un grand guignol, laisse entendre un son de surprise de quelques secondes avant de reprendre son sérieux, si sérieux existe. « Nan cousin, c'est des conneries, je suis plus saint qu'el ángel Gabriel. Qui t'as dit ça ? » Sa main vient battre l'air au rythme des paroles, sa tête fait un non significatif. « Vivi. » Et tout s'explique. Il éclate de rire, avale le reste du thé avant de balancer la tasse dans l'évier, présenter ses deux paumes en évidence. « Vivi ? Cette connasse fait une fixette sur moi, elle inventerait n'importe quoi pour m'avoir un peu plus chez elle. » Au tour de Javi d'éclater d'un rire franc. Il se détend enfin, croise ses bras bardés de tatouages contre son torse. « Putain mec, je vous connais depuis des années, le seul truc que t'ai vu de sa maison c'est sa foutue clôture. » Javi fait claquer sa main sur l'épaule de Sal' qui plie genoux. Javi tourne le dos, décampe de la cuisine pour rejoindre la salle principale, Sal' pointant un index accusateur vers son fantôme. « T'es qu'un gros con Javi. »
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