SURNOM : Lis, même si elle ne l'affectionne guère, trouvant son prénom bien assez court comme cela. AGE ET LIEU DE NAISSANCE : Un certain cinq mai mille-neuf cent quatre-vingt dix sept, à San Francisco, en Californie. ORIGINE : Russe, ses deux parents ont déménagé aux Etats-Unis quelques années avant sa naissance. MÉTIER/ACTIVITÉ : Elle est infirmière au centre médico-social d'Overlea, un travail qu'elle affectionne tout particulièrement. STATUT SOCIAL : Célibataire, bien que son coeur ne soit plus vraiment à prendre. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, la jeune blonde est une amoureuse des hommes. GROUPE : Billy the Kid. AVATAR Amber Heard .


Lissa est issue d'une famille modeste. Un père ouvrier, une mère secrétaire dans une petite entreprise qui a coulé quelques années auparavant, tout la destinait à un avenir aussi moyen que celui de ses parents, surtout que son nom de famille n'aidait pas vraiment. Il faut bien avouer que les noms étrangers ne font pas toujours bonne impression. Mais la jeune blonde possédait une ambition à toute épreuve et surtout, une vocation qu'elle s'est découverte très tôt : celle d'aider les autres. Ainsi, après s'être battue comme une lionne, Lissa est finalement devenue infirmière et travaille désormais au centre médico-social d'Overlea, un choix qui s'est rapidement imposé. Elle ne voulait pas être une nouvelle infirmière blonde aux courbes charmantes dans un hôpital côté des Etats-Unis. Non, elle, elle a préféré son bon vieux quartier, ces rues malfamées qu'elle connaît par coeur et surtout, cette population abandonnée. (~) Bien souvent méprisée et jugée par la gente féminine, Lissa a l'habitude d'attirer les regards envieux de femmes jalousant ses courbes enjôleuses, sa blondeur slave et son adorable minois. La jeune femme a très vite compris qu'elle devait se servir de son physique comme une arme, notamment pour arriver à ses fins en faisant tourner les têtes. Et s'il y a bien une chose que Lissa sait faire, c'est ça. La plupart du temps, ses victimes sont des hommes qui ne résistent pas longtemps avant de tomber dans ses filets. Et plus elle peut leur faire de mal, mieux elle se sent. Après de nombreuses aventures amoureuses, la jeune blonde est parvenue à la conclusion que tout les hommes sont d'immondes idiots incapables de penser avec leur tête. (~) Pour Lissa, rien n'a plus d'importance que sa famille et ses amis, pour qui elle serait prête à se battre bec et ongles. Ce qu'elle a déjà fait, en réalité. La jeune Davyan ne craint pas la confrontation et, d'ailleurs, son caractère volcanique s'y prête plutôt bien. Elle ne laissera rien passer car elle est très tenace, et un seul petit mot de travers sur l'un de ses proches pourrait vous attirer de beaux ennuis. De plus, il ne faut pas oublier que la jeune blonde possède tendance non-négligeable à être rancunière. (~) Depuis toujours très proche d'Eliasz et Ivana Kaminski, Lissa les considère un peu comme ses soeurs et il n'est pas rare de la croiser chez elles, puisqu'elle considère leur appartement comme sa deuxième maison. Leur amitié remonte à plus d'une dizaine d'années en arrière et ne s'est jamais fanée, malgré tout les coups durs. Les trois blondes forment un trio remarqué, notamment par la gente masculine, et sont bien connues pour leur amour immodéré de la fête. Elles ont pour devise de profiter de la vie tant qu'elles le peuvent encore et sont bien décidées à faire de leurs jeunes années les meilleures de leur vie. Les limites, elles ne connaissent pas, et c'est sans doute pour cela que Milo doit autant veiller au grain. (~) Lissa possède un petit chien qu'elle chouchoute démesurément et qui est en passe de devenir un chiot pourri-gâté. Elle l'a nommé Harry, en référence à l'une des plus grandes sagas littéraires de ces dernières années et le montre fièrement à tout le monde, comme s'il s'agissait de son enfant. Ce qui est un peu le cas, sauf que la bête est bien plus facile à vivre et silencieuse qu'un enfant. D'ailleurs, malgré son talent pour aider les autres et sa bienveillance, Lissa est loin d'être une femme chez qui l'envie d'être mère est présente. Pour l'instant, elle se consacre au moment présent et puis, il faut bien avouer que si, déjà, elle était engagée dans une histoire sérieuse, alors peut-être la question se poserait plus. (~) Le moins que l'on puisse dire, c'est que Lissa a toujours pu avoir les hommes qu'elle voulait, capturant leur coeur en un battement de cils. Cependant, il en est un qui semble résister à tout ses charmes, à tout ses stratagèmes diaboliques. Et cela la rend dingue, l'obligeant à se remettre en question, une chose qu'elle déteste faire. Milo semble ne voir en elle qu'une petite fille, comme autrefois, et non pas la femme qu'elle est devenue. Mais Lissa ne s'avoue pas vaincue pour autant et est bien décidée à faire craquer le blond qui est, comme elle a pu le découvrir, pas si insensible que ça à sa personne. Un baiser, c'était tout ce dont elle avait besoin pour ne pas faire taire définitivement ces sentiments naissants pour lui qui s'entrechoquaient en elle. Et c'est ce que Milo lui à offert. Pauvre de lui.

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Tu poussas un nouveau soupir en sentant le petit carré de drap qui couvrait encore ton corps disparaître, tiré par Eliasz qui dormait profondément à tes côtés, et ne cessait d'empiéter sur ton côté de lit, probablement parce qu'elle était plongée dans l'un de ses rêves qui la faisait autant bouger qu'un asticot. Tu te levas en traînant des pieds, abandonnant tout espoir de te rendormir à ses côtés. Tu aurais volontiers partagé le lit d'Ivana, cependant, cette dernière avait amené à l'appartement sa nouvelle conquête, qu'elle prendrait garde à faire déguerpir avant les coups des dix heures, si elle ne voulait pas que le grand méchant frère lui lance son regard noir. Parfois, tu avais l'impression que Milo les voyait encore comme de petites filles. Et qu'il étendait cette vision à ta personne, ce qui avait le don de t'agacer. Ne voyait-il donc pas que tu n'étais plus cette lycéenne volubile et extravertie jusqu'à l'extrême qui ne se souciait de rien d'autre que de la blondeur rayonnante de ses cheveux ? La vie et ses caprices t'avaient fait grandir, te laissant toujours ta joie de vivre et ton caractère rieur, mais te faisant prendre conscience que tout n'allait pas te tomber dans les mains, simplement parce que tu étais jolie, t'apprenant que tu allais devoir te battre pour ne pas devenir un cliché ambulant. Non, c'était certain, tu n'étais plus la même qu'auparavant, mais qui pouvait réellement se vanter de l'être ? A pas de loups, tu te dirigeas vers la cuisine, réalisant, grâce aux rayons de soleil s'infiltrant à travers les stores, que la matinée était déjà bien avancée. C'était un beau dimanche matin, comme toujours en Californie et tu songeas amèrement à tout ces UV gratuits que tu manquais, simplement parce que tu abusais des bonnes choses, à la tombée de la nuit venue. En vérité, tu n'étais pas une grande fan de la plage, ni même de l'exposition intensive au soleil, la faute à ta peau d'albâtre héritée de tes ancêtres nordiques, qui ne le supportait pas. Les coups de soleil, tu connaissais, ainsi que les brûlures superficielles. Et malgré que tu sois née sur le sol californien, ta peau continuait à se comporter comme si elle se trouvait en Russie. Tu laissas un petit soupire s'échapper de tes lèvre charnues en pensant à toutes ces filles au teint hâlé que tu enviais tant. Et qui, réciproquement, ne cessaient de jalouser ta peau blanche sur laquelle les imperfections n'avaient pas de prise. C'était là le problème incurable de la gente féminine, vous autres, femmes, vous n'étiez jamais satisfaite de votre apparence, cherchant toujours à changer ce dont dame nature vous avez doté. Tu te servis silencieusement un café, sachant combien les murs de cet appartement, que tu connaissais comme ta poche, étaient fins. Tu connaissais les sœurs Kaminski depuis des années et le moins que l'on puisse dire, c'était que vous étiez inséparables. Peu importait les difficultés de vos vies respectives, tu trouvais toujours du réconfort AUPR7S d'elles, ton esprit s'apaisait au contact de leurs esprits taquins et dérangés. Tu les aimais, comme si elles étaient de ton propre sang et lorsque vous étiez plus jeunes, vous imaginiez parfois que c'était le cas. Après tout, vous étiez toutes trois blondes, élancées, séduisantes et slaves. Seul bémol, dans cette équation, c'était que si Ivana et Eliasz étaient des sœurs, alors Milo l'était aussi. Et ce n'était définitivement pas de ton goût de craquer pour ton pseudo-frère. En réalité, tu ne comprenais pas vraiment ce qui poussait ton cœur à réclamer, encore et encore, ce blond implacable au cœur plus froid que les vents de Sibérie. Il t'avait fait comprendre, un nombre innommable de fois, que tu étais trop jeune pour lui, que tu ne l'intéressais pas, que ce n'était pas possible et tout un tas d'autres excuses toutes droits sorties de mauvais films. Et pourtant, ton cœur, qui devait posséder certaines tendances masochistes, était irrésistiblement et indéniablement attiré par lui, te plongeant dans des abîmes de réflexion. Jusque-là, tu avais toujours pu charmer les hommes que tu voulais, mais, en matière de séduction, Milo semblait défier toutes les normes que tu connaissais. Et cela t'agaçait, d'autant plus que tu n'arrivais pas à le décrypter. Pouvait-il réellement être insensible à ta personne ? Tu n'arrivais pas à y croire. Et c'était sans doute là la preuve de ton plus gros défaut. Tu avais bien du mal à te remettre en cause. Et non pas parce que tu avais une haute estime de toi-même, mais simplement parce que c'était plus facile de penser que les problèmes venaient des autres et non de toi-même. Tu en venais presque à te demander si Milo ne vous cachait pas quelque chose, et si ses préférences n'allaient pas aux hommes. Après tout, tu connaissais sa réputation de charmeur, mais tu ne l'avais, pourtant, jamais vu au bras d'une femme. Cependant, cette chaude matinée allait te donner tord. Alors que tu étais confortablement installée dans la petite cuisine, tu vis la porte d'entrée s'ouvrir. Tu jetas un coup d'oeil à l'horloge murale : dix heures. Cet homme était mieux réglé qu'un coucou suisse. Et à sa suite, tu vis entrer une jeune femme blonde au sourire radieux, leurs mains entrelacées. Tu eus l'impression de sentir ton cœur tomber en chute libre dans ton corps, alors que ton estomac se nouait. « Ah, salut Lissa. Je te présente Chloe, ma petite amie. » Et comme ton cœur quelques instants auparavant, ta tasse vint s'écraser avec fracas sur le sol.