SURNOM : Depuis son enfance, sa mère l'a habitué à s'appeler Jimm et il préfère qu'on l'appel ainsi, plutôt que James, bien trop bourgeois pour lui, bien trop snobe. AGE ET LIEU DE NAISSANCE : Né à Liverpool un certain six mai, Jimm ne connait cependant rien de sa terre natale. ORIGINE : Anglais de ses deux parents, sa mère a cependant déménagé avant les un ans de son fils pour aller faire son rêve américain. POSTE : Inspecteur depuis quelques années agissant dans la division des moeurs. STATUT SOCIAL : Ce n'est pas le paradis, mais Jimm a un toit, un petit appartement trois pièces avec son chat, son meilleur ami. ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro. GROUPE : Buffalo Bill AVATAR Colin O'Donoghue.


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Le verre claquait au sol. A nouveau vide, l'homme ne les comptait plus, mais il s'en fichait complètement. Jimm était tenace. Il buvait depuis longtemps et il fallait plus qu'un quart de scotch pour le mettre à terre. Dans son modeste appartement, il s'abrutissait la tête à regarder une émission débile pour des gens débiles. Le présentateur était ignoble et avait une coloration à vomir, entre un jaune poussin et un vert sapin, mais l'inspecteur Carter ignorait où se trouvait la télécommande dans la pièce en désordre. Depuis combien de temps n'avait-il pas rangé ? Bonne question. Sur la table trainait un bol de céréales de la veille, un caleçon jonchait le sol avec une culotte. A qui appartenait-elle ? Rita ou Tess ? Peut-être la rousse de l'autre soir ? Jimm s'en foutait. Il écrasa son second mégot dans le cendrier avant de se redresser enfin, dans un effort ultime. Il était peut-être temps de dormir à six heures du matin, après une nuit blanche. Jimm avait attendu de tomber de fatigue, mais ce n'était pas venu, alors il avait commencé à manger une de ses cochonneries des nouilles asiatiques toute prête à mettre dans le micro-ondes avant de boire et toujours rien. L'homme ouvrit l'armoire à pharmacie dans son étroite salle de bain avant de prendre une boîte orangé. Il l'ouvrit et constata qu'elle était vide. Fuck. Plus de somnifère. Les nuits de l'inspecteur était agitées, par les horreurs de sa profession, comme par sa vie particulièrement ratée. Soudain, son portable sonna, le sortant de sa torpeur. La sonnerie résonnait d'un vieux jazz des années folles, mais où était ce putain de téléphone ? Jimm chercha partout dans sa chambre, souleva le matelas avant de le voir, ce maudit portable, sur la table de chevet, sous le journal. « Inspecteur Carter à l'appareil » la voix du chef Bennett se fit entendre. Toujours si fatiguée. A ce son, Jimm revoyait son chef, un homme gras au crâne dégarni et aimant les donuts. Un cliché américain, tout simplement. « Ouais... Ouais, je peux. Je file tout de suite. Non, je suis sobre. » cette question irritait l'inspecteur qui raccrocha au nez de son supérieur. En quelques minutes, il enfila une veste, un pantalon et des chaussures. Il accrocha son arme de service à sa ceinture, vérifia qu'il avait sa plaque avant de sortir. Sobre ? Pas vraiment, mais capable de travailler ? Clairement. Coonan sector était paisible à cette heure matinale, même si des camions livraient les boutiques du coin. Jimm s'approcha d'une ruelle étroite, face à une ancienne boutique fermée depuis déjà plusieurs années. La vitrine était peinte en blanc et plusieurs tags ornaient la façade. Plusieurs voitures de fonction étaient cachées plus loin et des flics commençaient à se préparer pour l'assaut. « Toujours en retard, Jimm. » lâcha brusquement Terence. C'était le genre de flic qui pétait plus haut que son cul, le gendre parfait, père d'une joyeuse petite famille, mais qui trafiquait dans l'ombre. « Ferme-là, Hawks. » Rapidement, le chef délégué pour l'opération expliqua la situation et le plan. Jimm en profita pour enfiler un gilet, histoire d'éviter de se faire tuer - c'était toujours ça à prendre - l'opération consistait à arrêter un groupe de trafiquants de drogue qui sévissait depuis plusieurs semaines déjà et qui avait comme QG, cette boutique. En arrêtant les trafiquants, le réseau serait affaibli et son éradication, plus simple. « Carter, reste en retrait, on sait jamais. » « Putain, mais ta gueule Hawks, sérieux. » les tensions étaient présentes, clairement et les effets de l'alcool commençaient à monter à la tête de l'inspecteur. Le décompte venait de commencer. Le chef avait affublé Jimm de Hawks qui s'était armé d'un fusil à pompe. Un gros calibre qui manquait d'endurance, comme sa queue pensa Carter avec son revolver. La dizaine d'agents en faction attendait le signal pour prendre d'assaut les lieux. La boutique avait trois entrées, une à l'avant deux à l'arrière. Jimm était en faction à l'arrière avec Hawks et un bleu qui tremblait, excitation ou peur ? Les deux, peut-être. Le signal fut lancé et comme une brute épaisse, Hawks donna un coup de pied dans la porte qui céda. Ce mec était un colosse, mais un abruti aussi. Rapidement, un boucan se fit entendre. Jimm entra dans la boutique à son tour et trouva un abri derrière une table. Les coups de feu sifflaient de partout et c'était l'anarchie. Au loin, un camé tomba au sol, les yeux plantées sur Jimm. « Y en a qui sont montés à l'étage bordel ! Ils veulent se tirer par le toit ! » lança Hawks en chargeant son fusil. « Couvre-moi, je m'en occupe. » lança l'inspecteur en se redressant pour atteindre les escaliers. « Carter ! Joue pas les héros ! Tu vas te faire descendre ! » hurla-t-il en tirant à nouveau, mais le son de sa voix semblait bien lointaine. Déjà, Jimm grimpait quatre par quatre les marches. Aux aguets, l'inspecteur avançait de manière furtive. Les deux trafiquants venaient de traverser une porte qui était restée entrouverte. Elle donnait accès au toit. L'arme pointait devant lui, Carter s'apprêtait à tirer. Il ouvrit la porte et rien. « Put'... » et un tir ricocha sur la porte à coté de lui. Par réflexe, Jimm se jeta au sol avant de voir deux hommes au loin. Si on pouvait reprocher à Carter sa dépendance à l'alcool, il n'en restait pas moins une fine gâchette. Son tir fila droit en plein torse d'un mec qui de loin, semblait jeune, à la peau noire. Il s'écroulait prêt de son acolyte qui continua de tirer avant de courir pour descendre par les escaliers de secours. Jimm se redressa rapidement pour rattraper le fuyard. Déjà, celui-ci sautait les dernières marches pour s'enfuir dans la ruelle. Jimm s'apprêtait à descendre quand un bruit tonna et qu'un poids s'écroula contre son dos. L'inspecteur s'écroula lourdement au sol, lâchant son arme. Tout semblait marcher lentement, tout semblait s'arrêter, tout était flou et puis enfin, Jimm allait pouvoir dormir. « Il est du genre dur à cuir, ce salaud. » « Hawks... Ta gueule... » marmonna l'inspecteur en se redressant difficilement. Il se mit à grimacer avant de voir un médecin penché sur lui. L'opération semblait terminer et il se trouvait sur un brancard, toujours sur toit. « On peut dire que tu nous as fais peur cow-boy. Heureusement que tu avais ton gilet. » son regard riva sur la dépouille du trafiquant qu'il avait tué quelques temps auparavant. Il était là, étendu au sol, l'arme à la main, tendue vers lui. C'était ce fils de pute qui lui avait tiré dans le dos. « Ouais... Heureusement. » murmura-t-il en coinçant une clope entre ses lèvres. Jouer aux héros, c'était pas forcément une bonne idée, même si aujourd'hui, Jimm avait eu un putain d'ange gardien pour veiller sur lui.