Sujet: › ANNEXE : VIVRE A OVERLEA Jeu 7 Fév - 13:47
construire son personnage
Bien entendu, les annexes ne sont pas là pour faire jolie. Cependant, comme tout le monde n'aura pas la foi de lire tout ce qui a été écrit, essayez au moins de lire l'annexe des points importants est un résumé de l'ensemble de l'annexe. Cela vous évitera de faire un personnage totalement hors contexte.
Sujet: Re: › ANNEXE : VIVRE A OVERLEA Ven 8 Fév - 23:17
PYRAMIDE SOCIALE
LA DYNAMIQUE DES INÉGALITÉS › Le terme middle class comprend au bas de l'échelle les petits cadres, employés de bureaux, artisans, et autres enseignants, et remonte jusqu'à une classe plus aisée appelée upper middle-class, composée de cadres supérieurs, professions libérales, diplômés de prestigieuses universités, chefs d'entreprise. La middle-class américaine, selon le modèle choisi, peut recouvrir entre 25% et 73% des ménages. La working class, traduite par classe ouvrière, se compose d'ouvriers d'usine, ou encore de travailleurs manuels sans qualifications. Enfin, au sommet de la pyramide des revenus, se trouvent les classes dirigeantes et autres PDG d'entreprises. Il y a une quarantaine d'années, 61% de la population des Etats-Unis faisaient partie de la classe moyenne. La classe la plus aisée a progressé de 6% et celle des pauvres de 4%. D'après un récent sondage du Pew Research Center, à la question des difficultés à maintenir leur train de vie égal à celui ressenti une dizaine d'années plus tôt, 85% des américains moyens répondent qu'ils ont plus de difficultés.
Il faut bien se rendre compte qu'à l'instar de pays européens aux revenus les plus égalitaires entre ses citoyens, les Etats-Unis ne peuvent pas être qualifiés de société de classes moyennes en raison des écarts importants entre pauvres et personnes à très hauts revenus. Les inégalités salariales aux USA sont très importantes. Cependant, l'ascenseur social peut être fulgurant, au contraire de pays comme la France qui préconisent bien souvent un diplôme de plus en plus nécessaire et de moins en moins suffisant. Aux Etats-Unis, si l’on est en bonne santé, débrouillard, que l’on aime le travail et que l’on sait convaincre, on peut finir par atteindre des postes très prestigieux, même si l’on n’a pas fait de très bonnes études. Les nombreuses « success stories » permettent au système américain de rebondir après les crises. Il y a d’importants mouvements ascendants souvent incomparables en Europe.
Dernière édition par Admin le Dim 10 Fév - 10:11, édité 9 fois
Sujet: Re: › ANNEXE : VIVRE A OVERLEA Ven 8 Fév - 23:19
PAUVRETÉ ET CRISE ÉCONOMIQUE
Le fameux mythe du Golden Age pour la middle class aux USA semble, d'après les travaux des sociologue, s'être effondré avec l’explosion des prix de l’immobilier et le gouffre des inégalités, la peur de voir se cristalliser un conflit entre une masse de sur-endettés et une oligarchie fermée. La crainte de cette middle class est liée à la perte du travail, des revenus, du logement. Après quelques années le nez plongé dans une crise économique, de nombreux citoyens ont vu leur quotidien s'effondrer du jour au lendemain.
« Mon père, âgé de 90 ans vit dans le Connecticut. Il est tombé malade récemment et il m'a demandé de venir le voir. J'aimerais bien tout lâcher pour aller le voir, mais il m'est pratiquement impossible de réunir la somme nécessaire pour payer l'essence pour le voyage. Je gagne plus que l'an dernier mais, pour la première fois depuis de nombreuses années, je n'ai pas assez d'économies pour payer les impôts fonciers de ce trimestre. Et l'échéance tombe demain. »
Extrait d'une lettre au sénateur Bernie Sanders.
Qui dit faillites et problèmes économiques, dit dettes. Avec la crise des subprimes, la flambée du prix de l'essence, l'augmentation du train de vie, la baisse des salaires, l'augmentation considérable des impôts fonciers et surtout la diminution des aides gouvernementales, de nombreux américains sont passés d'une vie correcte à un niveau de vie médiocre. Le sénateur Sanders, après avoir mené une étude des problèmes financiers a reçut des centaines de lettres de familles témoins de cet état de précarité économique. On remarque également l'augmentation des doubles voire triples emplois pour des familles où les deux parents avaient déjà au moins un emploi régulier. Le challenge de ces familles consistent à payer les taxes foncières et de chauffage. On remarque le fait que les familles se séparent de moins en moins ; après obtention de leur diplôme de lycée, les enfants restent dans le foyer familial, trouve un travail pour participer aux dépenses communes. -il va de soit que la plupart ne restent que l'espace de quelques années-. Certains adolescent se dotent également d'un petit boulot.
Dernière édition par Gloria Thompson le Dim 3 Mar - 14:32, édité 9 fois
Sujet: Re: › ANNEXE : VIVRE A OVERLEA Ven 8 Fév - 23:20
MOEURS
SCOLARITÉ › Les lycées américains ne fonctionnent pas de la même façon que le système éducatif français. Pas de distinction entre les bacheliers généraux, professionnels et technologiques, ce sont les élèves qui choisissent quoi étudier pour se spécialiser, parmi plusieurs cours variés comme le journalisme, la musique, la psychologie, les sciences animales, l'économie, le marketing, jusqu'à la préparation à l'entrée dans l'armée, le travail communautaire et tant d'autres. Des cours à la carte qui cependant couvrent des fondamentaux comme les sciences, les cours de langue, littérature et histoire. Les élèves peuvent également choisir leur niveau de basique à avancé dans chaque matière si bien qu'on peut passer dans la classe supérieure tout en ayant du retard dans une matière donnée. Ainsi, il n'y a pas de classe à proprement dit, mais des promotions. Le système de notation marche par crédits qui détermineront l'obtention du diplôme et l'entrée en fac. Sur la notation quotidienne, les notes prennent la formes de lettres comme A+, C-. Enfin, pour ceux qui flanchent sur une ou plusieurs matières, les lycées offrent la possibilité de prendre des cours du soir et durant l'été.
Enfin, les lycées américains comptent quatre années : - 9th Grade (dite Freshman year) : 14-15 ans - 10th Grade (dite Sophomore year) : 15-16 ans - 11th Grade (dite Junior year) : 16-17 ans - 12th Grade (dite Senior year) : 17-18 ans
Peu d'élèves issus des classes peu aisées entrent à l'université. Pour cela, il faut bénéficier d'une bourse, accessible par un très bon score à ses examens de lycée, ou de très bonnes capacités sportives, à condition d'avoir été repéré par un chasseur de tête envoyé par l'université. Il est donc rare, dans le quartier de Overlea, d'entendre parler d'un gamin qui aurait enfin accès à la faculté. La dernière bourse accordée remonte à 2008 pour Overlea. Cependant, pour ceux désirant tout de même continuer des études, existent des cours du soir réservés aux personnes aux faibles revenus ; le diplôme accordé est supérieur à un simple bac, mais inférieur à un diplôme universitaire à proprement dit, de classe LMD.
ACCÈS A LA SANTÉ › Ne disposant pas des mêmes aides et subventions que des pays comme la France ou encore le Canada, l'accès aux soins semble limité aux USA, et parfois même pousse à l'endettement. On ne verra donc pas un citoyen courir chez le médecin au premier coup de froid. Cependant, pour les plus pauvres, de nombreuses églises ouvrent des dispensaires, lieu de soin gratuit, et existe le Federally Qualified Health Care Program -FQCH- finançant des centres de soins locaux, ouvert au plus grand nombre, et ne dépendant pas d'une place religieuse.
Dernière édition par Gloria Thompson le Dim 3 Mar - 14:33, édité 1 fois