SURNOM : D-face. AGE ET LIEU DE NAISSANCE : Trente-deux ans, à Los Angeles. ORIGINE : Polonaise. POSTE : Officier dans la division des homicides. STATUT SOCIAL : Classe moyenne. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. GROUPE : Buffalo bill. AVATAR Alexander Skarsgard.



Milo est constamment blasé; d'ailleurs 'ça me blase' est sa réplique favorite ○ Il ne conçoit pas que ses deux petites soeurs grandissent; pour lui, elles resteront à vie ces petits bébés capricieux ○ Son métier n'a pas été une vocation mais plutôt une fatalité; son père était flic avant lui ○ Son père a été tué durant une de ses patrouilles alors que Milo n'avait qu'une douzaine d'années ○ On ne peut pas dire de lui qu'il est un flic exemplaire; nombres de fois il a laissé ses potes sortir de garde à vue car il estimait qu'ils n'avaient rien fait ○ Malgré ce défaut je m'en foutiste, il accorde une certaine importance aux règles et au respect ○ Il fume beaucoup ○ Il n'est pas franchement doué pour communiquer ses sentiments; il cultive son côté mystérieux ou plutôt handicapé ○ Il boude souvent, très souvent ○ Il gueule souvent, très souvent ○ Lorsqu'il s'agit de sa famille ou de ses amis, il fonce dans le tas, sans réfléchir ○ C'est d'ailleurs un de ses défauts; il tape avant de poser des questions ○ Il a cette tendance énervante à fourrer son nez partout ○ Il se ronge les ongles ○ Son corps n'est pas son temple, mais ça ne l'empêche pas de se promener presque à poil chez lui ○ Ce n'est pas un grand pro de la cuisine ○ Il est très fier de son héritage polonais; d'ailleurs il parle couramment cette langue et s'en vante pas mal auprès de ses confrères slaves ○ Il se nourrit de tout ce qui lui passe sous la main ○ Il squatte pas mal chez ses soeurs, surtout pour les surveiller ○ Il adore jouer au basket ○ Il déteste être pris en photo ○ Il a l'impression que ses soeurs font exprès de l'énerver ○ Il n'a jamais quitté LA.

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(mises en situation)
› t'es en planque depuis des heures, il fait chaud, t'en as ras le cul d'être dans cette foutue camionnette.


« Sa mère, les Dodgers ont perdus contre les Yankees. » Milo releva la tête, alors qu'il était prêt à s'endormir. Son co-équipier tapotait sur son portable, tentant de se divertir. La planque durait depuis des heures et ce petit camion pourri n'était sûrement pas assez grand pour deux de ces grands gaillards. Milo était courbé dans une position très inconfortable. Pour tout dire, il perdait patience. « On est censés rester combien de temps encore ? » demanda-t-il. Son co-équipier leva à son tour la tête et haussa les épaules. « Jusqu'à que cette enflure ne sorte de son putain d'appartement. » Milo soupira et tenta de s'étirer. Mauvaise idée, car une crampe l'attaqua. Il poussa des petits cris de douleur. « Tu veux un massage, peut-être ? » se moqua l'homme face à lui. Milo lui jeta ce qu'il avait sous la main au visage; c'est-à-dire son flingue. « Fais pas le con, Kaminski, c'est dangereux ce que tu viens de faire. » Milo fit une grimace et s'assit, tentant tant bien que mal de caser ses longues jambes dans ce camion étroit. « Ça aurait été dangereux s'il était chargé. » le contredit-il. Agacé de la situation, il se saisit des jumelles pour scruter une fois de plus la rue. « Je vais finir par aller le cueillir s'il sort pas son gros cul de son appartement dans les vingt minutes. » dit-il, s'adressant à son co-équipier, qui feignait de l'écouter. « Obéis aux ordres de l'inspecteur au lieu de marmonner tout seul comme une vieille. » s'exclama-t-il. De nouveau, les jumelles volèrent. Il les évita de peu, manquant de se les prendre en pleine face. Milo affichait un sourire vain. Il ne put attendre plus d'une minute. « Où tu vas ? Tu vas avoir des ennuis, Kaminski ! » le prévenu-t-il avant qu'il ne sorte de la camionnette. Kaminski lui montra bien son doigt du milieu. Il avait juste besoin de se dégourdir les jambes l'espace de quelques instants. Le soleil battait son plein en cet après-midi. Il sautilla quelques instants sur lui-même, avant d'ouvrir de nouveau la porte arrière de la camionnette. « Tu veux un coca ? Je vais à l'épicerie. » Son collègue hocha la tête. L'instant d'après, il sortait de l'épicerie au pas de course. C'est à l'instant où il sortit de la boutique qu'il aperçut son suspect. Il lâcha ses deux cocas, courut vers la camionnette, ouvra la porte à la volée, hurla une chose incompréhensible à son collègue avant de courir après l'homme. « Police! Arrêtes vous ! » criait-il, alors qu'il tentait d'éviter les personnes sur son passage. Après quelques mètres de course, il ne fut pas vraiment difficile de l'attraper; pour cause ce mec était petit, joufflu et bedonnant. Milo le plaqua à terre et le menottait déjà alors que son co-équipier approchait, pas stressé pour un sou. « Belle réactivité, Kaminski. » s'esclaffa-t-il. Milo le toisa du regard, releva l'homme qui se débattait et lui offrit un sourire présomptueux. « En attendant, c'est quand même moi qui l'ai chopé. Bon boulot, mec. Belle réactivité. » ricana-t-il, alors qu'il tapota son collègue sur l'épaule. Il poussa l'homme joufflu dans la camionnette et attendit avant de la démarrer.